Les maladies chroniques


Le diabète, l’insuffisance cardiaque ou l’insuffisance rénale font partie de ces maladies chroniques qui touchent plus de 65 millions de personnes en Europe. C’est un vrai problème de santé publique qui nous concernent tous à partir d’un certain âge.




Insuffisance cardiaque

L’insuffisance cardiaque se définit par l’incapacité du cœur à assurer un débit sanguin suffisant pour répondre aux besoins de l’organisme. Le principal symptôme de la maladie est la dyspnée. Selon la société de cardiologie, elle touche de 1 à 2% de la population dans les pays développé, plus fréquemment chez des personnes âgées de plus de 65 ans, impactées par la décompensation cardiaque.




Diabète

Le diabète touche 422 millions de patients dans le monde. Cette maladie chronique se traduit par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire un taux de glucose dans le sang trop élevé. Il existe majoritairement 2 types de diabète : Le diabète de type I, consécutif à la destruction des cellules du pancréas, et le diabète de type II, concernant 92 % des diabétiques, dont les facteurs prédisposants sont l’âge, le surpoids, et le manque d’activité physique.




Insuffisance rénale

L’insuffisance rénale est l’altération de la fonction rénale. Celle-ci peut être soit aiguë et réversible, soit chronique, résultant en un long déclin du fonctionnement des 2 reins sans capacité de guérison. Dans la moitié des cas, l’ISR est due au diabète ou à l’hypertension, autres maladies chroniques. La maîtrise de ces facteurs de risque permet de diminuer la progression de l’IRC.




BPCO

La Bronchite Pneumopathie Chronique Obstructive (ou BPCO) est une maladie pulmonaire caractérisée par une obstruction chronique des voies aériennes. Dans 90 % des cas, le tabagisme est incriminé. Les premiers signes cliniques surviennent généralement après 50 ans, au terme d’un développement silencieux.



Ces maladies provoquent de nombreuses hospitalisations détériorant la qualité de vie des patients. Pour éviter cela, ces maladies nécessitent un suivi régulier et rigoureux, effectué par le patient lui-même. Le problème est que le patient n’a pas toujours les compétences médicales pour détecter des situations à risque de décompensation.